On vous explique pourquoi des aurores boréales ont envahi notre ciel

Partagé le 16/10/2024

La semaine dernière, dans la nuit du 10 au 11 octobre, des aurores boréales étaient bien visibles et rayonnantes ; Sébastien Gozé, président du club d’astronomie de Mont-Bernenchon, explique le phénomène.

 Elles ont envahi le ciel la semaine dernière, notamment sur la côte où le ciel était bien dégagé : des aurores boréales se sont de nouveau invitées sur le territoire. On vous explique.

Pourquoi ces aurores boréales la semaine dernière ?

Ça s’est passé dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre : à plusieurs reprises dans la nuit, des aurores boréales étaient bien visibles à l’œil nu. Roses, rouges, vertes… Leurs couleurs rayonnantes étaient immanquables par endroits. Sur le secteur, elles étaient surtout visibles sur la côte d’Opale où le ciel était bien dégagé, notamment au niveau du cap Gris-Nez. « Il n’y avait que dans cette zone côtière que le ciel était suffisamment dégagé pour admirer ce spectacle », explique Sébastien Gozé, astrophotographe et président du club d’astronomie de Mont-Bernenchon.

Pourquoi cette soudaine activité solaire ? En réalité « c’est un phénomène global. On est dans la période d’activité maximale du soleil. C’est une éruption solaire intense qui est à l’origine de la formation de ces aurores. Cette éruption était d’une intensité comparable à celle qui avait eu lieu au mois de mai dernier et qui avait donné des aurores aussi intenses. Des aurores de cette même intensité pourraient encore survenir dans les mois prochains. Le soleil devrait atteindre son pic d’activité maximal d’ici juillet 2025 selon un cycle de 11 ans environ », ajoute Sébastien Gozé.

Et cela se constate même sur le terrain : « j’ai réussi à l’observer malgré la pollution lumineuse », souligne Sébastien Gozé. Et deux membres du club d’astronomie de Mont-Bernenchon se sont quant à eux rendus au cap Griz Nez, où ils ont pris le superbe cliché ci-dessus.

Et s’il tend donc à s’intensifier, difficile de dire quand le phénomène se reproduira ; on ne peut pas prédire les aurores boréales, « on suit l’activité solaire au jour le jour ».

Quoi qu’il en soit, le meilleur moyen d’observer des aurores boréales est de s’éloigner des centres-villes, d’aller en campagne où il fait un peu plus sombre, et il faut bien sûr que le ciel soit dégagé.