À la veille du Tour de France à Calais, les touristes investissent le cap Blanc-Nez

Partagé le 04/07/2022

Ce lundi, veille du Tour de France entre Dunkerque et Calais, les parkings et les campings autour du Cap Blanc-Nez ont été pris d’assaut par les camping-cars français, allemands ou belges.

Ce lundi, à la veille de la quatrième étape du Tour de France qui passe entre Dunkerque et Calais, on a assisté à un ballet de camping-cars et de vélos sur la route entre Sangatte et Escalles. Certains touristes, faute de place dans les campings et pour s’assurer d’avoir la meilleure vue, s’installent sur les bords de la route.

Ceux qui s’impatientent…

Monique et Gilbert ont garé leur camping-car sur le parking Hubert-Latham, à la sortie de Sangatte, dès ce samedi. « On voulait être sûrs d’avoir la place », raconte la femme, casquette jaune vissée sur la tête. Ces fans du Tour de France suivent, chaque année « pas mal d’étapes ».

Boulonnais d’origine, ils ne pouvaient pas rater l’étape qui passe dans leur région. « C’est quand même l’un des plus beaux sites de France », ajoute Gilbert. Son ami Yves-Marie acquiesce : « C’est vraiment une bonne chose que le Tour passe par ici pour l’image de la Région et surtout de Calais ». Ce mercredi, équipé de leurs maillots à pois, le couple marchera plus de deux kilomètres pour trouver le meilleur emplacement sur la côte d’Escalles. Marge et Daniel, deux retraités belges sont aussi arrivés exprès pour l’événement. Pour eux, pas de doute, leur maillot jaune reste leur compatriote, Wout van Aert.

Quelques kilomètres plus loin, à Escalles, les commerçants décorent leurs établissements. Les gérants de la friterie, située à l’entrée du parking de la plage du Cap Blanc-Nez, se préparent à passer une grosse journée ce mardi. « Ça va être quelque chose ! », plaisantent-ils, plein d’enthousiasme à l’idée de servir des centaines de touristes.

… et ceux qui subissent

À côté, au camping Côte d’Opale le Blanc-Nez, on croise Jacques et sa femme Fernande venus de Belgique en famille. « On vient ici depuis quinze ans et le Tour était une occasion de plus pour profiter de ce joli endroit », expliquent-ils. « On connaît les gens, on va s’installer sur une terrasse dans une des maisons, dans le virage, ici, au village », décrit le septuagénaire. Ses compatriotes, juste à côté, ne partagent pas son enthousiasme. « On a appris pour le Tour hier (le dimanche, NDLR.). Comme on ne pourra pas bouger d’ici car les routes seront fermées, on ira voir ! », lance la femme.

À Sangatte, devant leur van ménagé, on tombe sur un couple d’Allemands et leurs deux enfants. « On ne savait pas pour le Tour. On était censé partir en Normandie mais finalement on reste pour voir ce que ça va donner », admet Carsten.