Trail de la Côte d’Opale : ce qu’il faut savoir sur ce «truc de fou»

Partagé le 19/08/2023

Attendu par des milliers de traileurs, le TCO version 2023 en est à ses derniers préparatifs. Ultime passage en revue avec son organisateur, avant le week-end marathon des 9 et 10 septembre.

Une liste d’attente interminable

 Franck Viandier ne mâche pas ses mots, « cette année c’est un truc de fou », s’emballe l’organisateur du TCO. Comparativement à 2022, la liste d’attente a doublé. Au moins 3 000 coureurs sont restés sur le carreau, « on aurait pu passer la barre des 10 000 participants ». La première salve de places mises en vente en janvier (5 000 dossards) n’a duré que quelques minutes, idem pour la seconde (environ 2 000 places) en avril.

La frustration pousse certaines personnes à insulter les organisateurs, mais la jauge, fixée en lien avec le Conservatoire du Littoral et la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), « ne bougera jamais, maintien Franck ViandierSi on veut survivre, on doit respecter ces engagements de manière stricte vis-à-vis de l’environnement ». Au total, ils seront 7 200 (3 600 chaque jour) à chausser leurs baskets. Parmi eux, 1 800 Belges et 36 nationalités différentes. « Les files d’attente d’avant Covid ont été dépassées. L’engouement pour l’épreuve ne faiblit pas. »

En manque de bras pour le dimanche

Si les milliers de dossards sont partis à l’impression et que l’équipe du TCO passe en revue les ultimes manques de matériels et autres panneaux, les principaux besoins se tournent vers les signaleurs. « C’est souvent le plus compliqué, concède le responsable de l’épreuve. Ça se détermine souvent au dernier moment selon les disponibilités de chacun. » Pour la journée du dimanche, une vingtaine de personnes sont recherchées pour être disposées tout au long du parcours. Les intéressés peuvent se manifester par mail (à organisation@trailcotedopale.com). Un bon plan pour ceux accompagnant un coureur et étant signaleur, l’inscription peut être remboursée.

L’avantage de la marée

Contrairement à 2022 où la marée haute avait limité les organisateurs sur la variété des circuits et provoqué des embouteillages à divers endroits (notamment au cran d’Escalles), cette 16e édition sera à nouveau celle des longues étendues de sable fin. « La marge est plus conséquente, on sera à marée basse avec un coeff 30. Il y aura de l’espace, d’Escalles à Audresselles en passant par Ambleteuse et aussi la Pointe aux oies. » Pour limiter l’impact sur les sentiers, des passages sur des zones moins sensibles ont été privilégiés.

Des départs par zones

Le village arrivée sera pour la troisième année au parc de la baie Saint-Jean de Wimereux. Un lieu « fermé, sécurisé, à 200 mètres du centre-ville et qui ne dérange personne », considère Franck Viandier, qui regrettera toujours « le départ depuis la plage de Wissant. C’était extraordinaire ». Les départs seront étalés géographiquement. Pour le samedi le 7 km à Ambleteuse, le 13 km à Audinghen, le 15 km au Gris-Nez, le 24 km au Blanc-Nez. Le dimanche, le 80 km partira à l’aube depuis Wimereux ; les 27 et 42 km au Blanc-Nez (Escalles) et le 12 km à Audinghen.

Un parking et des navettes

C’est près du Ch emin d’Honvault, à Wimereux, qu’un parking sera mis à disposition des coureurs. Ils pourront ensuite rejoindre le village arrivée à pied pour y retirer leur dossard le samedi. Des bus seront proposés pour se rendre sur les zones de départ, « via l’autoroute pour ne pas encombrer la départementale, assure l’organisation. L’an passé 5 000 personnes ont utilisé ces navettes. »