Nos confrères du «Télégramme» indiquent que le cadavre découvert à Audinghen fin décembre était un homme originaire de Plougoulm, dans le Finistère.
Le 22 décembre dernier, un important dispositif de secours avait été déployé au niveau du cran aux œufs, petite crique rocheuse située avant le Gris-Nez. La veille, au pied de la falaise, des promeneurs avaient signalé avoir aperçu un corps.
Les conditions météorologiques étant difficiles, l’opération d’hélitreuillage, seule possibilité d’intervention dans cette zone escarpée, avait dû être reportée au lendemain. On savait alors peu de choses de cette personne. On ignorait même s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.
Avec les pompiers du GRIMP
Ce que l’état du corps pouvait laisser entendre, en revanche, c’est qu’il avait séjourné longtemps dans l’eau. Des plongeurs du peloton de surveillance maritime portuaire de Calais ainsi que des pompiers du Groupement d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) avaient été sollicités pour récupérer le corps et le placer dans un sac mortuaire. Le cadavre avait ensuite été transporté à l’institut médico-légal de Lille pour procéder à l’identification.
Disparu depuis le 22 octobre
Pendant ce temps, dans le Finistère, à Plougoulm, le mystère s’était épaissi autour de la disparition d’un homme de 72 ans, originaire de cette commune où il vivait seul. Deux mois plus tôt, il avait pris la mer à Roscoff à bord de son canot pneumatique et mis le cap sur Paimpol (Côtes d’Armor).
Sans nouvelles de lui, ses amis avaient donné l’alerte 48 heures après son départ mais les recherches autour de la zone n’avaient rien donné. Finalement, comme le relate Le Télégramme, les gendarmes du pays de Morlaix ont appris, vendredi, que les analyses ADN effectuées sur le cadavre du Cran aux œufs étaient celles du disparu en mer de Plougoulm, retrouvé deux mois presque jour pour jour après sa disparition.
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