Les Tuche en tournage sur la Côte d'Opale

Avez-vous aperçu la Renault 21 Nevada de Jeff Tuche sur les routes du Blanc Nez ? Ou avez-vous embarqué à bord d’un ferry depuis le port de Calais direction Douvres ?

Calais va s’afficher sur grand écran. Dans un film populaire, d’une série qui a totalisé plus de 14 millions d’entrées au cinéma. Avec pour thème la Grande-Bretagne, le nouvel opus des Tuche ne pouvait pas passer ailleurs que par le premier port de voyageurs. « God save the Tuche » a fait une halte hier, à Calais.

L’acteur, Jean-Paul Rouve, Dunkerquois d’origine, est aussi derrière la caméra, cette fois. Hier, vendredi 24 mai, à bord d’un navire de la compagnie P & O, embarquement depuis le port de Calais pour une journée de tournage à bord, jusqu’à Douvres.

À bord, David Verwaerde, acteur de complément et habitué des tournages. Le Bailleulois a dormi la veille à Calais, hébergé dans de la famille, rue Mollien. Un lever aux aurores. Avec une trentaine d’autres participants, il a répondu aux directives de Jean-Paul Rouve et croisé Pierre Lottin, alias Tuche Daddy. On n’en saura guère plus.

Notre acteur nordiste, âgé de 29 ans, a dix films à son actif. On retiendra L’amour ouf, de Gilles Lellouche, présenté actuellement au Festival de Cannes. Avec les Tuche 5, entre Calais et Douvres : « une ambiance de vacances. Pas à se plaindre ! La météo était avec nous. »

C’est au mois de février que David Verwaerde avait postulé. Il devait se muer en garde anglais, à Lille, se souvient-il. Malchance, le grand gaillard costaud, comme il se décrit, n’entre pas dans le costume. « Ils m’ont promis de me trouver un nouveau rôle… et ils ont tenu parole. Il y a 15 jours, ils m’ont rappelé. Direction Calais. »

Un tournage à bord d’un ferry P&O

Ni une, ni deux, l’animateur en accueil périscolaire pose sa journée. Chef et collègues ont l’habitude des apparitions au cinéma ou sur le petit écran de David. Hier, il était convoqué à 6 h 30. « Heureusement, j’avais un passeport. » Le lieu de tournage était tenu secret. Ils ne commenceront à tourner qu’en début après-midi, après le repas, pour finir à 18 heures. Il embarque avec trois tenues d’été. Puis habillage, maquillage, costume. « HMC », dit-il comme un pro. Tout un étage du navire est réservé à l’équipe de production. « Les coulisses, ça me plaît… Quand on regarde un film, on ne s’imagine pas tout cela. »

L’acteur Jean-Pierre Rouve, David Verwaerde l’avait déjà croisé à une avant-première, pour un film Les Tuche. Il le trouve « très gentil, accessible, très pro ». L’acteur amateur remarque : « on a tourné une journée… pour une minute dans le film. Ils coupent. Ils refont les scènes… Sur une terrasse, on va me voir », espère-t-il. D’ailleurs plus que figurant, il avait été sollicité comme acteur de complément.

Et David Verwaerde sympathise avec deux autres acteurs ou figurants, l’un de Saint-Amand-les-Eaux, l’autre de Saint-Omer. « On forme un petit groupe. Il y a beaucoup de temps d’attente. Mais dès que le bateau démarre, on tourne… C’est toujours un beau souvenir. C’était très familial. Dommage qu’il n’y eût pas tous les acteurs. »

Les acteurs et l’équipe de tournage auraient logé dans plusieurs hôtels à Calais Nord. On aurait aperçu Pierre Lottin dans un restaurant calaisien.

Des scènes ont été tournées près de Calais, au Cap Blanc Nez et à Audresselles. Le restaurant Les Falaises à Escales, partage d’ailleurs une vidéo. Quelques jours plus tôt à Lille et à Dunkerque.