Nouvel épisode dans le feuilleton politique de Wissant. Lors du premier conseil municipal tenu depuis l'élection complémentaire de trois nouveaux conseillers municipaux, début octobre, la maire Laurence Prouvot a annoncé sa démission dans la stupeur.
Comme relaté par nos confrères de La Voix du Nord, la décision de l'édile s'inscrit dans la lignée des élections complémentaires du mois d'octobre, lors desquelles les habitants ont donné une majorité à l'opposition, menée par Pierre-Edouard Davies.
"Elle aurait pu rester jusqu'en mars 2026"
Ce dernier s'est d'ailleurs confié à La Voix du Nord au sortir du conseil municipal, expliquant être "scié", et "pas heureux" de la décision de Laurence Prouvot.
"On n’a jamais appelé à la démission de madame Prouvot", assure de plus le leader d'opposition, en évoquant seulement une menace de ne pas voter le budget 2025 s'il "ne nous convenait pas".
"Je n’ai pas d’ego à nourrir"
Plus tôt mardi, Laurence Prouvot avait pris la parole devant l'assemblée municipale afin d'évoquer un "mandat qui n’a pas été facile, notamment lors du Covid, [lorsque] nous avons eu des élus absents, des démissions et surtout le décès de Jean-Pierre Coupin qui a permis (sic) aux élus de l’opposition de démissionner et d’enclencher des élections complémentaires".
"On a bien senti que quelque chose se préparait quand en ce début d’année, l’ensemble des élus de la liste minoritaire a décidé de ne plus venir aux conseils municipaux", a-t-elle encore lancé, avant d'annoncer sa décision de quitter la tête de la commune, affirmant que "c’est une question de pouvoir, moi je n’ai pas d’ego à nourrir".
D'après nos confrères, l'édile doit désormais envoyer sa lettre de démission au préfet avant qu'un nouveau maire ne soit nommé en conseil municipal, probablement en la personne du chef de la liste d'opposition Pierre-Edouard Davies.
Une nouvelle qui ne semble pas forcément réjouir ce dernier: "Devenir le prochain maire est une très lourde responsabilité. De cette manière-là, ce n’est pas le mieux. Il n’y aura pas de relais, pas de passage de témoin (...)", déplore Pierre-Edouard Davies.
Retrouvez cet article complet sur: