Les élus de la Terre des deux caps estiment que l’État doit venir davantage en soutien des communes touchées par le recul du trait de côte. Pour financer les nécessaires travaux d’adaptation les élus évoquent la piste de la taxe de séjour payée par les touristes.
La communauté de communes de la Terre des deux caps estime que ce n’est pas à la collectivité de payer pour les travaux d’adaptation au recul du trait de côte. Pour l’instant, elle renvoie la responsabilité vers les communes, se retranchant derrière les textes de loi existants.
Marc Sarpaux, vice-président de la Terre des deux caps en charge de la taxe GEMAPI, mais aussi maire d’Audinghen, est plus que conscient que le poids financier de ces travaux ne peut pas reposer totalement sur les communes. « Les coûts sont démesurés… C’est un véritable enjeu national si on considère que tout le monde est déjà venu au moins une fois sur la Côte d’Opale, en vacances par exemple. Alors pourquoi ne pas faire participer les touristes ? » Il reprend une idée de la députée de la Gironde Sophie Panonacle, chargée de réfléchir à la protection côtière. Elle propose notamment de reverser une partie de la taxe de séjour pour ces travaux d’adaptation.
Si le contexte actuel n’est pas favorable à une évolution rapide de la question au niveau national, l’élu estime que « tous bords politiques confondus, on commence à s’en emparer. Il est temps de s’en occuper pour défendre nos territoires et les gens qui y vivent ».
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